Invité
La neige peine à fondre sur leurs plaines tandis que l'inquiétude continue de gronder parmi les habitant.e.s de Forest Hills. Certains se font du mouron pour leur récoltes ; à juste titre. Ce qui chagrine Doyoon concerne les animaux, comme toujours. La tempête de neige étant abruptement tombée au début du mois : c'est toute la faune et la flore locales qui s'en trouvent chamboulées. Doyoon remarque et déplore déjà certains comportements différents parmi les bêtes de Forest Hills, s'alarme des bouleversements que la météo a créés. Mais, que peuvent-ils concrètement y faire, mis à part subir, trouver des solutions à leur humble niveau et surtout : limiter les dégâts ?
De ce fait, Doyoon n'avait pas arrêté de courir à droite, à gauche, prenant soin des bestiaux de la communauté au mieux depuis de nombreuses semaines. Les cas urgents ayant choisis d'enfin l'épargner ce jour, il avait décidé s'approcher du passage. Ce fameux lien, récemment mis en place entre Forest Hills et le District 11.
Durant le vote commun, Doyoon a fait parti de ceux donnant leur approbation pour l'ouverture du passage, après d'houleux débats entre ceux pour et contre de Forest Hills. Comment ne pas douter du District 11 : la terrifiante réputation de la FEDRA les précédant, il était tout à fait compréhensif que la population doute, s'effraie d'une traîtrise certaine. Avec assurance, Doyoon pense que la FEDRA finira par les trahir, comme à l'accoutumée. Qu'une question de temps, semble-t-il.
Dans sa maisonnette, Doyoon prend le temps de se passer un peu d'eau sur le visage avant de sortir. Il essaie de paraître le plus propre et présentable possible. La face jamais impeccablement nette : cela reste compliqué de mettre la main sur des produits hygiéniques en bon états depuis que le cordyceps a décidé de changer le monde.
Sur le chemin menant au passage, il salue quelques badauds, s'arrête même pour échanger des cordialités avec une voisine éloignée. Comme chaque jour, tout.e.s sont affairé.e.s aux rotations. Bien vite, Doyoon arrive au lieu convoité. Dans la hiérarchie des Fireflies, ce n'est clairement pas son rôle de jouer les voyeurs dont la curiosité mal placée pourrait l'aider à glaner quelques informations par-ci, par-là. Pourtant, c'est bien plus fort que lui : il doit s'en approcher. Jouant de son bagou de pataud, il fait mine de chercher des informations, souhaite se renseigner sur comment le passage peut être franchi. Bien vite, il croise un visage vaguement familier, l'une des faces s'occupant de cette zone de Forest Hills. Doyoon l'interpelle. Cela lui est bien facile : petite communauté, la plupart se connaisse, que ce soit simplement de loin ou plus intimement.
Doyoon se tend légèrement. De sa naïveté légendaire, il n'avait pas imaginé une rencontre avec l'un des soldats du D11 aussi rapide. Pourtant, voter en faveur d'une union avec la FEDRA avait considérablement accélérer ce genre de rencontres. Cela le replonge des années plus tôt. On y pense quand cela survient, on agit sur le moment et cet instant allait arriver incessamment sous peu.
L'homme, avec qui Doyoon conversait jusque-là, ne lui laisse pas le temps de tergiverser plus que cela, se met à apostropher l'homme du D11. Ce n'est qu'en découvrant le visage du soldat que Doyoon se dit qu'il est bien étrange qu'on l'ait orienté vers un homme du D11, au sein même de Forest Hills.
De ce fait, Doyoon n'avait pas arrêté de courir à droite, à gauche, prenant soin des bestiaux de la communauté au mieux depuis de nombreuses semaines. Les cas urgents ayant choisis d'enfin l'épargner ce jour, il avait décidé s'approcher du passage. Ce fameux lien, récemment mis en place entre Forest Hills et le District 11.
Durant le vote commun, Doyoon a fait parti de ceux donnant leur approbation pour l'ouverture du passage, après d'houleux débats entre ceux pour et contre de Forest Hills. Comment ne pas douter du District 11 : la terrifiante réputation de la FEDRA les précédant, il était tout à fait compréhensif que la population doute, s'effraie d'une traîtrise certaine. Avec assurance, Doyoon pense que la FEDRA finira par les trahir, comme à l'accoutumée. Qu'une question de temps, semble-t-il.
Dans sa maisonnette, Doyoon prend le temps de se passer un peu d'eau sur le visage avant de sortir. Il essaie de paraître le plus propre et présentable possible. La face jamais impeccablement nette : cela reste compliqué de mettre la main sur des produits hygiéniques en bon états depuis que le cordyceps a décidé de changer le monde.
Sur le chemin menant au passage, il salue quelques badauds, s'arrête même pour échanger des cordialités avec une voisine éloignée. Comme chaque jour, tout.e.s sont affairé.e.s aux rotations. Bien vite, Doyoon arrive au lieu convoité. Dans la hiérarchie des Fireflies, ce n'est clairement pas son rôle de jouer les voyeurs dont la curiosité mal placée pourrait l'aider à glaner quelques informations par-ci, par-là. Pourtant, c'est bien plus fort que lui : il doit s'en approcher. Jouant de son bagou de pataud, il fait mine de chercher des informations, souhaite se renseigner sur comment le passage peut être franchi. Bien vite, il croise un visage vaguement familier, l'une des faces s'occupant de cette zone de Forest Hills. Doyoon l'interpelle. Cela lui est bien facile : petite communauté, la plupart se connaisse, que ce soit simplement de loin ou plus intimement.
Ils échangent quelques banalités.Et, comment on passe le passage ? Glisse tranquillement Doyoon durant leur conversation.C'pas bien compliqué ! C'est juste chiant côté paperasse, avec le test puis t'sais... Le vrai souci, c'est l'extérieur, hein. Le véto acquiesce en hochant la tête. Doyoon se fait la réflexion que le véritable souci, ce sont les Hommes. Sa connaissance rajoute :T'as d'la chance : y a un gars du D11 pas loin. Y sont pas commodes, tu les connais... La fin de sa phrase meurt dans un haussement d'épaules. Après tout, qu'en savait-il si le véto les connaissait réellement ? Son interlocuteur finit par lui désigner, d'un coup de tête, quelques hommes dispersés. Parmi les visages familiers, une personne se tient de dos.
Doyoon se tend légèrement. De sa naïveté légendaire, il n'avait pas imaginé une rencontre avec l'un des soldats du D11 aussi rapide. Pourtant, voter en faveur d'une union avec la FEDRA avait considérablement accélérer ce genre de rencontres. Cela le replonge des années plus tôt. On y pense quand cela survient, on agit sur le moment et cet instant allait arriver incessamment sous peu.
L'homme, avec qui Doyoon conversait jusque-là, ne lui laisse pas le temps de tergiverser plus que cela, se met à apostropher l'homme du D11. Ce n'est qu'en découvrant le visage du soldat que Doyoon se dit qu'il est bien étrange qu'on l'ait orienté vers un homme du D11, au sein même de Forest Hills.