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Lose myself { Minari

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Lose myself


With all of the faces, you were the one next to me
april 2033, one hour before curfew
@Hikari Campbell




La balle rebondit contre le mur défraîchi. L’éclair de couleur vive est toujours incongru, dans ce décor sordide, mais il en fait désormais intégralement partie. L’objet atterrit dans les mains de son propriétaire qui le fait tourner entre ses doigts, un léger rictus aux lèvres, avant de le renvoyer. Le mouvement est hypnotique et n’a pas son pareil pour le détendre. Comme tout ici. Le jouet de nouveau en main, Minjun lance un regard vers le pan abattu, qui lui donne une vue imprenable sur la ville. Cela fait des années que cet endroit est son royaume, observatoire parfait duquel il domine les rues, encore plus sûrement que quand il y patrouille, son arme à la main. C’est leur domaine, qu’ils partagent depuis qu’ils sont tombés dessus. Ça, et bien davantage. La pensée rend le sourire un peu plus intense, le teintant d’interdits en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Le Peacekeeper se laisse aller en arrière, sa tête trouvant l’accoudoir du canapé, les pieds l’autre. Hikari ne devrait plus tarder. Il a vérifié, aujourd’hui, que le planning de son ami n’a pas changé, ce qui aurait mis à mal leur rendez-vous. Ami. Sa langue passe sur ses dents alors qu’il reprend son petit jeu, mais sur le pan de plafond encore en place, cette fois. Il ne pense certainement pas à tous ses amis avec la même intensité. Mais il est également vrai qu’il pense régulièrement à d’autres de cette manière. Sa jambe droite s’étire, essayant de chasser une crampe qui menace. Ce n’est pas le moment, très clairement. Leur dernière rencontre a été reportée à cet après-midi, empêchée par un raid qui a duré plus longtemps que prévu. Et si l’action en elle-même ayant été plus que satisfaisante, même si elle n'a rien mis en lumière en matière de terrorisme, le priver de son rendez-vous préféré n’est pas conseillé pour arranger son humeur. Et le Jeon est connu pour être d’humeur massacrante assez régulièrement. Surtout s’il ne voit pas son complice.

Qui est en retard. Ce n’est clairement pas son genre, plutôt à cheval sur ce genre de détails. Un coup d’œil à sa montre entre deux rebonds. Cela ne fait que deux minutes, mais dans l’échelle Hikari, c’est déjà trop. Ils sont tous débordés ces derniers temps, c’est une certitude. Mais à part une urgence vitale, ils ne manquent jamais une de leurs entrevues. Elles sont précieuses. Un claquement de langue agacé lui échappe alors qu’il se rassoit, posant la balle à côté de lui. Ce ne sont que quelques minutes de retard, il n’y a pas de quoi en faire un plat. Et pourtant, il y a quelque chose qui pointe, sous l’impatience et la détestation du simple fait d’attendre. Quelque chose qui n’est pas sans rapport avec les derniers événements, même s’il refuse de l’admettre. C’est ridicule. Il y a un bon nombre de leurs adelphes d’armes qui murmurent, qui ne se déplacent plus jamais seuls. C’est grotesque. Il se lève, fait quelques pas, les mains dans les poches. Ils représentent l’ordre. Rien ne peut leur arriver. Ils sont entraînés et … et quelque chose se dénoue quand il entend un écho dans la cage d’escalier. Il reconnaît le pas sur le béton sans avoir besoin de plus de confirmation. Sans faire attention à ses épaules, soudainement moins tendues, il repart s’affaler dans le canapé, une jambe tendue, l’autre repliée. Une main passe dans ses cheveux et l’autre récupère sa prise de guerre pour la lancer contre le parquet, dans un timing qu’il sait parfait : « Finally. What took you so long ? » Il y a quelque chose de l’ordre du reproche, dans la complainte qu’il adresse d’une voix traînante à celui qui apparaît. Prince sur son trône, il récupère le bonnet qu’il a porté toute la journée qui est sur le dossier, le faisant tourner sur son doigt : « I’m tired of the black one, gimme yours. » Le couvre-chef bordeaux d’Hikari est la cible de son avidité. Le soleil n’est pas encore en train de décroître et c’est la pleine lumière qui baigne les traits de son ami. Le jeu d’ombres est toujours aussi parfait. « And come here. I was bored, here on my own. » Et pour quelques minutes volées, l’impression de solitude allait disparaître. Enfin.

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april 2033, one hour before curfew
@Jeon Minjun




Il est en retard. Hikari en est terriblement conscient, alors que l’immeuble familier apparait enfin dans son champ de vision. Hikari déteste être en retard. Son besoin de ponctualité est presque maladif, et il sait qu’il rend son père absolument dingue avec cela – lui qui a tant de mal à comprendre que l’heure, c’est l’heure. Alors que la réunion de la brigade s’éternisait, Hikari ne pouvait s’empêcher de songer au fait qu’il aurait dû partir depuis 3 minutes déjà, et que cela allait se répercuter sur son heure d’arrivée, même s’il se hâtait. Il était concentré sur les mots de la commandante Massoud, évidemment, il l’était toujours – mais il serait mentir que de dire qu’une toute petite partie de son esprit n’était pas déjà auprès de Minjun.

Quand il parvient à s’échapper, il est plus bref que d’habitude avec ses coéquipiers, et son pas est bien plus vif dans la rue. S’il croisait un civil se hâtant ainsi, il le trouverait suspicieux. Voire même un peacekeeper. Mais Hikari était Hikari, et son besoin d’être à l’heure est plus fort que celui d’avoir l’air décontracté. Alors il presse le pas, vérifie sa montre quand il atteint le bas de l’immeuble, et claque de la langue quand il constate qu’il a toujours trois minutes de retard. Il grimpe les marches, passe l’entrée de l’appartement, et est accueilli par une balle rebondissant vers lui et qu’il attrape par réflexe. Finally. What took you so long ?” Il lève les yeux vers Minjun, trônant sur le canapé, déjà impertinent. Cela devrait probablement agacer Hikari plus que cela ne le faisait – c’est à dire pas du tout. I’m sorry, répond-il, posant la balle sur le petit meuble en mauvais état près de l’entrée, our meeting went over time. Est-il censé s’excuser ? Hikari ne se pose même pas la question. Il est juste quelqu’un de poli.

I’m tired of the black one, gimme yours. Hikari hausse un sourcil, un peu amusé, alors qu’il retire sa veste. I knew black would bore you quick enough. S’il possédait une collection de bonnets, alors Minjun aussi par extension, et depuis le temps, Hikari avait bien remarqué lesquels il avait tendance à voler le plus souvent, et le plus longtemps. Il s’avance vers lui, laisse tomber sa veste sur le dossier du canapé quand il est suffisamment proche. Puis il enlève son bonnet, et vient l’enfiler sur la tête de Minjun, un sourire aux lèvres. Ses mains encadrent ses joues, et il se penche pour poser un baiser contre sa bouche. Hi. Son pouce glisse contre sa pommette. Hikari grimpe sur le canapé, s’installant sur les hanches de son ami. Are you entertained, now?

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@Hikari Campbell




Les doigts se referment autour de la balle et le rictus s’accentue. Le timing était évidemment parfait. C’est la beauté de ces moments : tout est simple. Il n’a pas besoin de réfléchir, il n’y a qu’à prendre et à donner. A être, tout simplement. C’est pour ça qu’ils se sont attachés à cet endroit, pour ça qu’ils y reviennent, encore et encore. Leurs rendez-vous sont réguliers, soigneusement organisés selon leur emploi du temps. Même s’il y a parfois des contretemps. I’m sorry, our meeting went over time. I’ll decide if I forgive you or not, chahute-t-il d’un air profondément sérieux, l’observant sans se redresser. La simple vision du Peacekeeper en train d’enlever sa veste améliore déjà sa journée et il ne le lâche pas du regard, le laissant s’avancer vers lui. I knew black would bore you quick enough. Ils se connaissent par coeur, depuis le temps , ça n’a rien d’une surprise. Un sourcil part à l’assaut de son front, alors qu’il demande : So you wore it for me today ? La taquinerie dans le fond du regard, il y a quelque chose d’irrésistible à penser que ça peut être effectivement le cas. Quelle vision. Quelle satisfaction. Hikari se penche et un grondement de protestation lui échappe alors que le bonnet est enfoncé sur son crâne : My hair ! La moue qu’il lui renvoie est boudeuse mais rapidement effacée par le baiser déposé sur ses lèvres. Hi. Hi. Ses mains trouvent sa taille alors qu’il s’installe, plongeant son regard dans le sien. Are you entertained, now? Not quite, lui répond-il. Sa nuque est attrapée sans attendre pour ramener sa bouche sur la sienne, alors que ses yeux se ferment. Enfin.

Les minutes qu’ils volent ensemble sont toujours délicieuses. Et le secret qu’Hikari lui a fait promettre ne fait qu’accentuer la satisfaction, le plaisir de chacune de leurs entrevues. Les murs vibrent des échos de leurs ébats, soupirs et gémissements qui emplissent l’espace ouvert. Et Minjun met toujours du temps pour revenir à lui. Surtout quand la sensation de son corps sur le sien est toujours aussi délicieuse. Les doigts de sa main droite dessinent des figures abstraites dans son dos, et ceux de la gauche se perdent dans la soie de ses cheveux, entortillant une mèche autour de son index. Now I’m entertained, finit-il par lâcher d’une voix basse. Ses yeux se ferment doucement, mais il essaye de rester alerte. L’heure du couvre-feu ne doit plus être si loin et il a appris de ses erreurs. Sa respiration n’est cependant pas revenue à la normale, et il attendre que son pouls reprenne son rythme habituel pour bouger. Pour l’heure, il apprécie simplement l’instant, finissant par demander : What’s up? We barely see each other these days. Ils ont des affectations bien différentes et avec les récents événements, les moments libres sont de plus en plus rares. Et les leurs… généralement ils ne les passent pas à parler. Non pas qu’il se plaigne de ce qu’ils font, mais ils sont après tout amis avant tout.

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@Jeon Minjun




Hikari sait à quel point Minjun et lui peuvent être différents. C’était presque impossible à ignorer, et pourrait même pousser à se demander comment ils étaient restés amis pendant aussi longtemps – meilleurs amis, même. Quelque part, ces différences-là semblent se gommer de leur existence alors que leurs lèvres se trouvent, que ses mains glissent sur une peau qu’il connaît par coeur désormais, que les sons délicieux et exclusifs à ce genre de moments échouent dans ses oreilles. Ou peut-être est-ce le moment où elles se complètent le mieux, se fondent les unes dans les autres, et ils se retrouvent à ne faire qu’un d’une myriade de façons différentes. Hikari ne sait pas, et il ne pose pas de questions. Ces instants-là il les vit simplement, comme un moment hors du temps, comme un secret pourtant inoffensif mais qui rend chaque baiser un peu plus délicieux.

Ils cherchent tous les deux à retrouver un rythme cardiaque normal, désormais. Hikari a glissé un bras sous le dos de Minjun, même si ce n’est pas très confortable. Son autre main trace une ligne invisible de son épaule au creux de son cou. Son visage est camouflé dans ce dernier, appréciant autant son odeur que les caresses dans son dos et dans ses cheveux. Le stress du quotidien a complètement libéré ses épaules. S’il n’y avait pas de couvre-feu à respecter, il pourrait rester ici toute la nuit. Now I’m entertained. Il sourit contre sa peau, y presse un fantôme de baiser. What’s up? We barely see each other these days. C’était vrai, et c’était la dure réalité d’une vie qui ne leur appartenait pas complètement. Il pousse une longue expiration. Work’s stressful. Every day that goes by without catching a firefly, I feel like I’m failing. Se confier à lui est facile, évident, une habitude qu’il n’a jamais tenté de reprendre depuis qu’elle a commencé. Hikari ne peut pas se permettre de se montrer faible, de douter de lui-même et de ses capacités. Avec Minjun, c’est différent. Il a une confiance absolue en lui. En sa capacité à le réceptionner s’il trébuche. Every time we get a message, I’m afraid it’s going to be another lost Peacekeeper. C’est pour cela qu’il se serre contre lui. Si cela le concernait un jour… Hikari n’était pas certain de comment il réagirait. Il pousse un nouveau soupir, léger. I try to distract myself when I can, to keep the stress away a little. I don’t feel like writing, but the reading club is nice and easy enough so– oh. En en parlant, cela lui revient soudainement. Il avait failli oublier de le prévenir. I can’t see you on Friday, sorry, I’ve got a date. Il n’a pas bougé, n’a pas changé son ton nonchalant. Car pour Hikari, cela est juste une autre information sur sa vie.


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@Hikari Campbell




Le moment est agréable, presque autant que celui qu’ils viennent de partager. Les lèvres du jeune homme dans son cou le font sourire, une expression que seul le plafond connaît, lui qui le voit si souvent quand ils reviennent à eux. Les secondes passent souvent trop rapidement, aussi savoure-t-il jalousement chacune d’entre elles. Cette pause dans leur existence a été accidentelle. Mais les accidents ne se répètent pas pendant quasiment cinq ans. La règle veut qu’ils n’en parlent jamais, et cela lui convient parfaitement. Elle est implicite, comme d’autres qui entourent leurs escapades. C’est une constante de plus dans leur quotidien, une qui leur permet de s’échapper, et de supporter le reste. Et ils en ont besoin, l’un comme l’autre. Work’s stressful. Every day that goes by without catching a firefly, I feel like I’m failing. Ses caresses s’accentuent dans ses cheveux, alors qu’il murmure en retour : We’re working on it. Those cockroaches are good at hiding. But we’re better. And you know that the minute I spot one, he is yours. L’arrogance n’est pas feinte, comme la promesse de lui livrer une proie. C’est ce qu’il fait de mieux, surveiller et pointer. Et quel intérêt de l’arrêter lui-même. Cela aurait plus de valeur pour Hikari. Every time we get a message, I’m afraid it’s going to be another lost Peacekeeper. Les mots sont plus difficiles à encaisser, et il se racle la gorge, qu’il sent se nouer légèrement. Cela le ramène à la conversation qu’il a eue avec sa mère – sans doute pas le meilleur moment pour penser à elle. Sa prise sur son dos se resserre alors qu’il le sent venir plus près, bougeant son menton pour venir sur le sommet de son crâne. We’ll get them. Before they get us. Sa propre inquiétude est niée, passée au second plan. Cela n’aiderait pas. Ils font de leur mieux. C’est tout ce qu’ils peuvent faire.

I try to distract myself when I can, to keep the stress away a little. I don’t feel like writing, but the reading club is nice and easy enough so– oh. C’est ce qu’ils font tous, et Minjun lui parlera de son dernier projet à l’atelier de poterie quand il aura terminé, se demandant quel est ce « oh » qui… I can’t see you on Friday, sorry, I’ve got a date. Son être entier se fige. Ses mains ont interrompu leur mouvement sur sa peau. L’étreinte de ses bras s’est légèrement desserrée, alors que son corps s’est raidi. Le silence qui tombe sur l’endroit est inhabituel de son poids, alors que ses pensées se sont également interrompues. Pour revenir, avec la puissance d’un tsunami. Ils ne font pas ça. Jamais. C’est une des règles implicites, qui lui a fait manquer le couvre-feu plus d’une fois, et récemment a mené à une dispute avec sa mère. « ça ». Annuler. Bien sûr qu’ils voient d’autres personnes tous les deux, dans deux styles totalement différents. Cela n’a jamais été un problème. Aussi n’y a-t-il qu’une réponse possible, quand il reprend la parole, d’une voix trop calme pour être naturelle : Yes, you do. With me. Il n’a pas bougé, n’a pas cherché à se défaire de l’étreinte. Simplement parce que son esprit n’a pas tout analysé. Parce qu’Hikari est nu contre lui et lui parle de ne pas le voir quand ils l’ont prévu. Et il y a un peu de venin dans la douceur de ses mots, quand il reprend : We have plans. Your flavor of the month can wait until your next free period. Parce que c’est toujours la même chanson. Il ira à une paire de rendez-vous. Et ça se terminera, rapidement. Minjun le connaît par cœur. C’est ainsi que les choses ont toujours été. Et il n’en sera jamais autrement.

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@Jeon Minjun




We’re working on it. Those cockroaches are good at hiding. But we’re better. And you know that the minute I spot one, he is yours. Il sourit, Hikari, dans le secret de son cou. C’est léger, atténué par le sujet de la discussion, par l’ombre qui pèse sur son coeur chaque seconde où sa communauté, sa famille, ses camarades, ne sont pas en parfaite sécurité. Thanks, Minnie, murmure-t-il doucement, envahi par l’envie de se perdre dans cette idée parfaite et impossible qu’ils parviendront à régler le problème à eux seuls, un firefly après l’autre. We’ll get them. Before they get us. C’est un mantra à se répéter, une idée à laquelle croire du plus profond de son âme, pour continuer à avancer. De toute manière, cela ne pouvait fonctionner que s’ils étaient unis. C’était en étant loyaux, en se soutenant, en se serrant les coudes, qu’ils pourront parvenir à débarrasser le District de la gangrène qui l’avait envahi. Hikari y croit dur comme fer.

Il continue de parler, tentant d’alléger le sujet en abordant ce qu’il fait pour se détendre. Il n’a pas tout de suite conscience du silence inhabituel de Minjun, enregistre seulement dans un endroit reculé de son esprit que son corps s’est figé contre le sien. Aussi, il est quelque peu surpris quand l’autre lui répond : Yes, you do. With me. Il fronce les sourcils, confus. Cela n’a rien à voir. Pourquoi Minjun lui dit-il cela ? Son ami avait parfois de drôles de façons de penser. We have plans. Your flavor of the month can wait until your next free period. Il lui pince légèrement l’épaule, cessant ses caresses. Don’t be mean, le reprend-t-il avec un reproche non sérieux dans la voix. I’m sorry, but we struggled to find a suitable time for the both of us, and I can’t cancel anything work-related. We see each other multiple times a week, we can miss one. C’était vrai, il aurait préféré éviter, mais cela avait été la solution la plus simple qu’il avait trouvé. Ce n’était pas la fin du monde. You stopped petting my hair, lui fait-il remarquer, boudeur.



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@Hikari Campbell




Minnie. He doesn’t remember when he stopped being Jun, the way he is for the rest of the world. Only Hikari could even think of calling him this, and getting away with it unscarred. This pulls on something that has been dug up from the conversation he had with his mother. Casual. No strings attached. This is what he does, with all of his partners. They are never allowed to come too close to him, to stay, to come back. None of them. So how comes the man against him gets to see him whenever he likes, got priority over everyone and everything? The thoughts are unsettling and he did push them back after the discussion with Taeri. But now that he talks about letting him down to see somebody else, it hurts. And when it hurts, anger starts boiling again. The pot is never taken off the fire, ready to bubble, slowly, and to explode. It would take a few words to pour water on it, to salvage the moment. Don’t be mean. But it seems they are not coming. The playful attitude just has him retreat deeper in himself, not even acknowledging the pinching. I’m sorry, but we struggled to find a suitable time for the both of us, and I can’t cancel anything work-related. But you can cancel on me. The voice is so low in can have gone unnoticed. How dare he ? How comes they have this conversation ? We see each other multiple times a week, we can miss one. He stopped breathing, for a second. You stopped petting my hair. Get off me. Is he serious? Moving would be dangerous. Moving would mean grabbing said beautiful hair to throw him down the couch, have his fist correct the mouth that seems so eager to let hurtful nonsense pouring on him. We never cancel on each other. This is one of the implicit rules. His eyes are on the ceiling, but soon find his. The jaw is squared and there is nothing left of the needed bliss that overcomes him when they are in each other’s arms. There are so many things coursing through him. And so little he feels like sharing. For no one. Not even for family. He is still too still, as if anchoring himself in the couch to avoid any brutal motion. I don’t care if she has a magical vagina or promised to blow you at least twice. Friday we’re together, because we planned so. Period.

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@Jeon Minjun




Le problème, c’est que Hikari n’en voit aucun. Pour lui, il n’y a pas de sujet. C’est juste une information qu’il lui donne, ils ne pourront pas se voir vendredi, ils se verront la fois d’après. C’est aussi simple que cela. Car c’est censé être simple entre eux, une réalité facile à appréhender et à comprendre, sur laquelle il pourrait glisser sa main sans sentir la moindre aspérité. Sauf que, soudainement, le velours devient un champ d’épines. Get off me. C’est son ton qui le fait se redresser, l’expression qu’il lit ensuite sur son visage qui le fait se glisser à l’autre bout du canapé. La chaire de poule s’étend sur sa peau. We never cancel on each other. For no one. Not even for family. C’est un mensonge. Ils ont déjà annulé dernière minute à cause du travail – enfin, ils ont déplacé, mais c’était un peu la même chose dans le fond. Hikari ne l’avait pas prévenu à la dernière minute, non plus. Aurait-il dû proposer de déplacer ? Cela aurait-il évité de briser le moment ? Pourquoi le moment était-il brisé, même ? I don’t care if she has a magical vagina or promised to blow you at least twice. Friday we’re together, because we planned so. Ses sourcils se froncent, les coins de sa bouche s'affaissent de mécontentement. Don’t be crude. Il lui a dit des tonnes de fois, principalement car le moindre sujet lié au sexe a tendance à l’embarasser. Cette fois-ci, cela ne sonne pas de la même façon, principalement car ses paroles ne sont pas faites pour le taquiner ou le mettre gentiment mal à l’aise. Elles sont faites pour blesser. We always change our plans because of shifts and missions, lui rappelle-t-il, se forçant à garder une voix calme alors même qu’un agacement certain envahit son coeur. I don’t see why you’re getting upset. Hikari ne le voit pas, que c’est là que se trouve le vrai problème. Il est trop enfoncé dans sa version déformée de la réalité. Il pousse un léger soupir, un soupçon d’agacement. You ruined the moment.



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@Hikari Campbell




His legs move when Hikari does. The slightest contact might just be the spark that would make everything combust. There is so much happening, underneath the seemingly cold surface. The venom he spits on others all day long is coming to hi slips, threatening to cascade from the lips that still bear his taste. Don’t be crude. There is no reaction to this. His gaze is on him, unforgivable. His breath is kept deep, but there is no hope to calm down now. We always change our plans because of shifts and missions. And is this a shift, or a mission? he asks, acid dripping from his sweet voice, already vibrating too strongly. I don’t see why you’re getting upset. The mouth opens. You ruined the moment. The mouth closes. And opens, without a second to reflect: I ruined the moment? The tongue clicks and there is a chuckle that comes, that echoes while ravaging his vocal cords. You’re kidding, right? Oh he does not. And the worst part is that Minjun is starting to get it. To understand what stupid game his friend is playing with him. His arms come cross on his chest. Losing it would be easy. And he has done it, many a time. But he also is smarter than that. Yet the imprint of his fingers on his own arms speak volumes about the fact they would rather tighten around his throat to make him shut up. You still have my come on you, you’re talking to me about cancelling on me for some girl and you think I am the problem. He doesn’t care about the crudity of his words. He knows how the other man feels about this. This is also why they never discuss what they do. I fuck other people. I don’t tell you about them. And I don’t tell you I can’t see you because I will be shagging someone else. Even with all of his mischievous self, even with the brat he can be, never would he do that to him. The others, he may have had. Why not. Who cares. What the fuck, Hikari? What they have is different. It has always been the case, whether they said it or not. That’s the way things are. And that’s it.

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@Jeon Minjun




I ruined the moment? Il le regarde sans sourciller. You’re kidding, right? Il ne donne même pas de réponse à une question si ridicule, se contente de le fixer. Il refuse de détourner le regard, comme si cela équivalait à admettre une défaite quelconque. Surtout, il espère que Minjun finira par se rendre compte qu’il l’accusait dans le vide. Hikari n’avait rien fait de mal. Et, franchement, il ne comprenait pas pourquoi son ami se comportait ainsi. Pourquoi il réagissait ainsi. Pourquoi toute cette situation semblait être un problème majeur entre eux, alors que c’était loin d’être le cas. Dans l’esprit d’Hikari, en tout cas. You still have my come on you, you’re talking to me about cancelling on me for some girl and you think I am the problem. Il peut sentir la chaleur du malaise s'étaler dans sa nuque, pour autant il ne se détourne pas. I’m struggling to see your point. L’agacement est désormais clairement présent dans sa voix. Toute cette discussion est ridicule, cette réaction n’a pas lieu d’être, Hikari a froid désormais et il en veut à Minjun d’avoir décidé d’être soudainement encore plus dramatique que d’habitude. I fuck other people. I don’t tell you about them. And I don’t tell you I can’t see you because I will be shagging someone else. Malgré leur régularité, Hikari est pleinement conscient qu’ils sont loin d’être exclusifs, et cela n’avait jamais été un problème. Cela n’était pas non plus le problème d’Hikari si Minjun avait unilatéralement décidé qu’ils ne pouvaient pas annuler leur propre rencontre pour voir quelqu’un d’autre. lls n’avaient jamais parlé de cela. (Ils ne parlaient presque de rien concernant leur arrangement, de toute manière.) What the fuck, Hikari? Il a presque envie de lui retourner la question, mais se retient. A la place, il dit : I never said I was canceling on you to… shag someone. I said I was going on a date. Il ne sait pas pourquoi il ressent le besoin de faire la précision. Peut-être car il se souvient de Minjun affirmant que leurs rendez-vous secrets étaient des dates. You’re getting upset over nothing. I like this girl, and I want to spend time with her, and the only way to do it is to cancel on you once. Sérieusement. Can you stop being so self-centered? We’re supposed to be friends. C’est écrit sur tout son visage, à quel point il est déçu de cette réaction. Déçu de lui.

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